12/26/2018
Le contrôle mentale n'est pas un fantasme conspirationniste mais bien des recherches scientifiques sérieuses et orientés
Des penseurs voient dans la naissance de la prison, de l'hôpital, de l'armée, de l'école et de l'usine, ces institutions disciplinaires, la volonté, plus ou moins consciente, d'induire des comportements normés. Les études sur le comportement, ou éthologie, naissent à la suite des études sur l'évolution et sont développées avec la naissance de la psychologie et de la sociologie au tournant des 19 e et 20e siècles. Les études sur le comportement et le conditionnement y sont assez naturellement corrélées avec notamment le fameux chien d'Ivan Pavlov.
Les développements de la chimie au 19e siècle permettent les débuts des études sur les psychotropes. Le professeur Otto F. Ranke réalise la première expérimentation systématique de drogue de l'histoire militaire à l'Institut de physiologie de l'Académie de médecine militaire à Berlin en 1938
Dans les années 1950, la CIA s'intéresse beaucoup à un nouveau psychotrope découvert récemment, le L*D. Pour ce faire elle recrute des volontaires (dont certains deviendront célèbres comme Ken Kesey). Lors d'une expérience, une sélection de prisonniers héroïnomanes a consommé du L*D en continu durant 77 jours. Pour les récompenser, on leur offrait de l'héroïne après l'administration du L*D.
Des expériences se déroulent également à l'insu des cobayes sur des employés de la CIA, du personnel militaire, d'autres agents du gouvernement, des prostituées, des personnes affligées de maladies mentales. Le biochimiste Frank Olson est un de ces cobayes involontaires.
Les efforts pour trouver des sujets étaient parfois illégaux. En 1955 à San Francisco au cours de l'opération Midnight Climax, la CIA a payé George White, de la police anti-drogue, afin qu'il monte deux maisons closes et utilise les prostituées pour obtenir des sujets qui seraient trop embarrassés pour parler des expériences. Les chambres des maisons closes étaient équipées de miroirs sans tain et les scènes étaient enregistrées pour des analyses ultérieures. Les clients buvaient de l'alcool dans lequel du L*D avait été ajouté et les prostituées travaillaient sous la surveillance d'agents de la CIA.
En août 1951, un épisode de folie collective au bilan très lourd nommée affaire du pain maudit affecte le village de Pont-Saint-Esprit (FRANCE) après une expérience menée par la CIA sur les effets du L*D
À l'issue de la Seconde guerre mondiale, l'URSS (Département 7) et les États-Unis tentent chacun d'attirer les scientifiques allemands qui avaient travaillé pour le complexe militaro-industriel n**i. Mais la plupart étant considérés comme des « criminels de guerre », leur immigration pose problème au département de la défense. On va donc mettre en place un programme spécial d'exfiltration nommé Operation Paperclip. Des expériences concernant les psychotropes ainsi que les expériences cliniques sur des êtres humains in vivo notamment avaient été pratiquées par les Allemands (ainsi que par les Japonais).
Edward Limonov voit dans le discours de Truman à Harvard en 1947 le début de la guerre psychologique.
en 1951, la CIA - dirigée par Allen Dulles - lance les projets Artichoke, Bluebird puis, le 13 avril 1953, MK-Ultra dirigé par le Dr Sidney Gottlieb, psychiatre spécialiste des armes chimiques. En 1964, le projet fut renommé MKSEARCH.
Un arrangement secret réservait au projet un pourcentage du budget de la CIA. Le directeur du projet MK-Ultra reçut 6 % du budget de l'agence en 1953, en dehors de tout contrôle budgétaire. De 1953 à 1963, le projet et ses satellites dépensèrent 25 millions de dollars
Les buts semblent être l'élaboration de méthodes permettant la manipulation mentale ainsi que des possibilités permises par cette maîtrise. Parmi les objectifs recherchés, la production d'un sérum de vérité parfait (également nommé la sauce) destiné aux interrogatoires de personnes soupçonnées d'être des espions soviétiques.
L'agence voulait aussi être capable de manipuler des dirigeants étrangers et tentera d'ailleurs d'utiliser certaines de ces techniques sur Fidel Castro.
La CIA dépensa des millions de dollars dans des études ayant pour objet de tester littéralement des douzaines de méthodes pour influencer et diriger l'esprit. Un document MK-Ultra de 1955 donne une indication de l'ampleur de l'effort consenti ; ce document fait référence à l'étude d'un assortiment de substances qui altèrent l'esprit comme suit :
Substances provoquant un raisonnement illogique et une impulsivité au point que le sujet se discréditera en public.
Substances augmentant les capacités mentales et les capacités de perception.
Substances empêchant ou contrariant les effets toxiques de l'alcool.
Substances augmentant les effets toxiques de l'alcool.
Substances produisant les signes et symptômes de maladies connues de façon réversible, pouvant être ainsi utilisées pour les simuler.
Substances rendant la persuasion de l'hypnose plus facile ou qui augmentent son utilité.
Substances renforçant les capacités de l'individu à supporter privation, torture et coercition pendant un interrogatoire ou un lavage de cerveau.
Substances et méthodes physiques produisant l'amnésie des événements se déroulant avant et pendant leur utilisation.
Méthodes physiques pour produire choc et confusion sur de longues périodes et susceptibles d'être utilisées de façon furtive.
Substances provoquant des incapacités physiques comme paralysie des jambes, anémie aigüe, priapisme…
Substance produisant une euphorie « pure », sans « re-descente ».
Substances altérant la personnalité de telle façon que la tendance du sujet à devenir dépendante d'une autre personne est augmentée.
Substances causant une telle confusion mentale que l'individu sous son influence lors d'un interrogatoire trouvera difficile de soutenir une histoire fabriquée.
Substances qui font baisser l'ambition et l'efficacité générale de l'homme lorsque administrées en quantités indétectables.
Substances qui provoquent faiblesse et distorsion visuelle ou auditive, de préférence sans effets permanents.
Pilule assommante qui peut être administrée subrepticement dans la nourriture, les boissons, les ci******es, ou sous forme d'aérosol, etc., qui peut être utilisée en toute sécurité, provoque une amnésie maximum, et qui pourrait convenir à certains types d'agents sur une base ad hoc.
Substances qui peuvent être administrées subrepticement par les voies supérieures, et qui, en très petites quantités, rendent impossible toute activité physique.
En 1966 des bactéries cachées dans des ampoules électriques sont propulsées dans le métro de New York afin de calculer la vitesse de propagation en cas de guerre bactériologique.
Les documents de la CIA suggèrent que l'agence a pensé à utiliser des radiations dans le cadre du projet.
Une autre technique consistait à injecter des barbituriques par intraveineuse dans un bras et de la méthamphétamine dans l'autre. Les barbituriques étaient libérés en premier, et aussitôt que le sujet commençait à s'endormir les amphétamines étaient injectées. Le sujet déclamait alors des propos incohérents mais il était parfois possible de l'interroger et d'obtenir des réponses intéressantes. Le traitement fut rejeté car il en résultait parfois la mort du patient en raison des effets secondaires de la combinaison des médicaments, ce qui rendait toute interrogation ultérieure impossible.
Lors des commissions sénatoriales dans les années 1970, le conseiller en chef de l'armée a rendu publique une liste, qui pourrait être incomplète, de 125 substances essayées dans le cadre de ces expérimentations sur le lavage de cerveau.
Le sous-projet 119 du programme MK Ultra avait pour dessein de réaliser une r***e critique du développement scientifique et de la littérature relative à l'interprétation des signaux bioélectriques de l'organisme humain ainsi que l'activation du comportement humain à distance.
Plus précisément l'étude regroupait cinq domaines :
les senseurs bioélectriques : sources de potentiel électrique significatif et méthodes de pick-up ;
l'enregistrement : amplification, enregistrement électronique et autres enregistrements multicanaux ;
l'analyse : auto-corrélateurs, analyseurs de spectre, etc. et coordination avec des équipements de traitement de données ;
la standardisation des données pour la corrélation avec les indices biochimiques, physiologiques et comportementaux ;
les techniques d'activation de l'organisme humain par des moyens électroniques distants.
L'étude devait commencer par une enquête générale sur la recherche et l'instrumentation dans de nombreux domaines, dont la neurophysiologie, la biophysique, l'anatomie, la psychologie physiologique, la neuropsychiatrie, l'électronique, la télémétrie et l'ingénierie des communications. L'agence devait aussi correspondre avec tout laboratoire, société ou agence travaillant ou ayant des activités liés aux domaines de l'étude.
Une proposition de recherche dans le cadre de ce sous-programme relevait que les électroniciens avaient développé d'excellentes techniques quantitatives pour analyser et interpréter les signaux électriques des fusées et satellites obtenus par télémétrie dans les programmes spatiaux et de missiles balistiques. Certains aspects de cette recherche dans le cadre du programme MK Ultra (lectures des ondes cérébrales à distance et modification du comportement à distance) sont repris par Gordon Thomas.
Le programme de recherche du sous-projet 119 de MK Ultra a été complété. Un répertoire de bioéléctronique a notamment été obtenu.
Inspiré par le taureau du Docteur Delgado, les scientifiques de Mk-Ultra ont implanté des électrodes dans le cerveau de cobayes; activés à distance ces électrodes peuvent modifier le comportement des cobayes.
Quatre sous-projets (nos 102,103,112 et 117) étaient axés sur des enfants, notamment avec la complicité du Centre international de vacances d'été pour enfants (International Children Summer Camp). La CIA n'a jamais reconnu ces expériences, malgré le témoignage et les documents de certains psychiatres et psychothérapeutes déclarant avoir soigné des enfants victimes de ces expérimentations. Ces enfants étaient officiellement traités pour des troubles dissociatifs de l'identité et étaient en fait confrontés à des actes visant à les rendre encore plus dissociés, tels que l'abus sexuel pédophile délibéré
Le 15 mars 1995 sont enregistrés par la Commission consultative présidentielle les témoignages du docteur Valérie Wolf (thérapeute spécialisée dans l’aide aux victimes), de Christine DeNicola et de Claudia Mullen (victimes). Elles décrivent l’irradiation délibérée d’être humains, de nombreux enfants en particulier, pour les soumettre à des manipulations de programmation mentale (ou mind control) dans le cadre de ce projet de la CIA « MK-Ultra », en vue d’en faire des espions ou des assassins.
Entre autres sont mis en cause par le témoignage du docteur Valérie Wolf : le docteur L. Wilson Green, un des directeurs scientifiques des laboratoires chimiques et radiologiques de l’Armée, accusé d’avoir torturé et violé des enfants, et les docteur Sydney Gotlieb et Martin Orne, également impliqués dans la recherche radiologique.
Une partie de ces expériences eurent lieu au Canada après que la CIA eut recruté un médecin d'Albany, le Dr Donald Ewen Cameron, auteur d'un article dans l'American Journal of Psychiatry sur le psychic driving (instinct psychique) que la CIA avait trouvé particulièrement intéressant. Cameron y décrit sa théorie de correction de la folie qui consistait à effacer la mémoire du sujet et à la reconstruire complètement. Il faisait l'aller-retour chaque semaine à Montréal pour travailler à l'institut Allan Memorial, un institut de santé mentale situé sur le mont Royal, et fut payé 69 000 $ au total entre 1957 et 1964. Il semble que la CIA lui avait confié les expériences les plus dangereuses à tester sur des ressortissants étrangers.
En plus du L*D, Cameron expérimenta diverses substances paralysantes ainsi qu'une thérapie par électrochocs qui utilisait des courants 30 à 40 fois plus puissants que la normale (ses expériences consistaient à mettre les sujets dans un coma induit par des psychotropes pendant plusieurs mois - jusqu'à 3 mois dans un cas) tout en jouant des enregistrements de simples bruits ou de phrases répétitives. Ses expériences étaient typiquement faites sur des patients ayant été admis dans l'institut pour des troubles d'anxiété ou de dépression. Beaucoup de ces patients ont conservé des séquelles25. Les patients se voyaient administrer de bonne heure des injections intraveineuses de Thorazine, Phénergan, Séconal et autres barbituriques. Puis ils se voyaient administrer des électrochocs de plus de 150 volts. Cette procédure durait de 15 à 65 jours. Ils étaient ensuite traités à la Methédrine (un type d'amphétamine) et au L*D, injectés également en doses massives. Ils étaient également conduits dans des chambres d'isolation sensorielle où ils se voyaient exposer 24 heures sur 24 à un même message préenregistré pendant deux semaines.
C'est à cette époque que Cameron devint célèbre après avoir été le premier président de l'association mondiale de psychiatrie et le président des associations de psychiatrie canadienne et américaine. Moins d'une décennie auparavant, il avait été membre du tribunal médical de Nuremberg qui avait jugé les expériences sur des cobayes humains par l'Allemagne n**ie.
En 1972, Richard Helms, directeur de la CIA ordonna la destruction des archives du projet. Il est donc difficile d'avoir une compréhension complète de MK-Ultra étant donné que plus de 150 sous-projets différents ont été financés dans le cadre de ce programme. Cependant des milliers de documents furent découverts en 1977
Le projet fut prétenduement abandonné en 1988
En décembre 1974, The New York Times révéla que la CIA avait conduit des activités illégales sur le territoire américain, dont des expériences sur des citoyens américains dans les années 1960. Ce rapport entraina la formation d'une commission d'enquête du congrès américain (la commission Church), et d'une commission d'enquête présidentielle (la commission Rockefeller) pour enquêter sur les activités de la CIA et du FBI qui avaient eu lieu sur le territoire américain. Ces commissions ont aussi enquêté sur les activités des agences de renseignement militaires.
Durant l'été 1975, des audiences du congrès et de la commission Rockefeller révèlent officiellement au public que la CIA et le département de la Défense avaient conduit des expériences sur des sujets humains, avec ou sans leur consentement, dans le cadre d'un programme visant à influencer des sujets humains par l'utilisation de substances psychotropes, ainsi que par d'autres moyens (psychologique, chimique, physique, électrique). La commission révéla aussi qu'au moins un sujet était mort à la suite de ces expériences.
Le 3 octobre 1995, face à l'accumulation de révélations, le Président américain Bill Clinton est contraint de formuler des excuses publiques concernant les expériences ayant eu lieu sur le sol américain. À cette occasion, de nombreuses archives secrètes sont dévoilées au public. Mais certains passages de ces documents sont biffés au feutre noir.
Frank Olson, un biochimiste de l'armée et un chercheur dans le domaine des armes biologiques, avait reçu du L*D et se serait suicidé par défenestration une semaine plus t**d, au cours d'une crise de paranoïa aigüe. Le médecin de la CIA qui était censé surveiller Olson s'était apparemment endormi à l'instant où Olson passa à travers la fenêtre fermée aux rideaux tirés. Les circonstances exactes de sa mort demeurent pour le moins controversées. En 1975, Dick Cheney et Donald Rumsfeld ont organisé une rencontre entre la famille d'Olson et le président Gerald Ford, qui a présenté des excuses officielles à la famille ainsi qu'une compensation financière.
Le fils de Frank Olson conteste cette version et prétend que son père a été supprimé en raison de ses connaissances sur les techniques d'interrogatoire (parfois mortelles) utilisées par la CIA sur des prisonniers du bloc de l'Est en Europe. En 1994, le corps d'Olson a été exhumé et les traces sur sa boîte crânienne suggèrent qu'il a reçu un coup avant la chute qui l'aurait tué.
Le 8 février 1988, une victime de haut niveau de MK-Ultra, libérée de l'emprise mentale de la CIA, poursuivit le gouvernement durant 7 longues années. Tout d'abbord le gouvernement nia tout et cria au complotisme, mais devant les preuves finis par reconnaitre l'évidence
Témoignages de victimes enregistrés par la Commission consultative présidentielle le 15 mars 1995 :
Christine DeNicola a été victime du docteur L. Wilson Green de 1966 à 1976 à Tucson, Arizona, ainsi qu’à l’Université de Kansas City à l’âge de 4 ans. Les rapports du docteur Green étaient destinés à la CIA et à l’armée. Elle a subi des injections de drogues, des électrochocs, des radiations dans le but de fragmenter sa personnalité et ainsi obtenir un contrôle mental sur elle.
Claudia Mullen a été victime du docteur L. Wilson Green de 1957 à 1984 à partir de l’âge de 7 ans. Elle met en cause le docteur Sydney Gotlieb et le docteur James Hamilton. En 1958 elle est testée par des médecins de la Human Ecology Society : les docteurs John Gittinger, Cameron (électrochocs) et Green (rayons X). À l'âge de 9 ans, elle est envoyée en 1959 dans le camp de Deep Creek Cabin dans le Maryland, où on lui apprend à assouvir les désirs sexuels des hommes et les forcer à parler d’eux-mêmes : sont présents Richard Helms, directeur adjoint de la CIA, le docteur Gotlieb, le capitaine Georges White et Morris Allan. Elle met en cause l’Office of Research Development dirigé par les docteur Green, Steven Aldrich, Martin Orne et Morris Allan
Certains historiens émettent l'hypothèse que les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki de l'été 1945 seraient motivés par la volonté d'expérimenter l'arme nucléaire sur des populations (civiles en l'occurrence).
A partir de 1945, un programme de "ré-éducation" psychologique et mentale est mis en place à l'échelle d'un pays entier, l'Allemagne de l'Ouest, dans le cadre de la dén**ification d'après le réalisateur Lutz Dammbeck
De 1946 à 1948, les Américains inoculent volontairement des bactéries aux populations civiles du Guatemala, comme la syphilis.
À partir de 1946, des enfants malades mentaux sont nourris avec des céréales radioactives dans une école du Massachusetts
À partir de février 1946, l'armée américaine fait des essais nucléaires sur l'atoll de Bikini et envoie des soldats sur place sans protection afin d'observer les effets de la radioactivité sur les soldats. À cette occasion, on remarque notamment que certains effets de l'irradiation peuvent être héréditaires.
En 1950, une maladie nosocomiale est vaporisée dans la baie de San Francisco.[réf. nécessaire]
En 1955, la CIA pulverise la bactérie de la coqueluche au large de Tampa (Floride). En 1956, l'armée lâche des moustiques porteurs de la fièvre jaune et de la dengue31 dans les villes portuaires de Savannah et Avon. En 1966, l'armée teste un virus dans le métro de New-York et Chicago.
Certains témoins, comme Rick Ross, affirment que la CIA serait impliquée dans le trafic de drogue aux Etats-Unis afin de contrôler certaines populations
Dans les années 2010, dans une entr***e à RT America, Roseanne Barr a déclaré que le programme Projet MK-Ultra était toujours actif au sein de l'industrie du film d'Hollywood3 et qui participerait selon elle d'une "culture du viol"
les connaissances acquises grâce à MK-Ultra seraient désormais mises en œuvre dans l'industrie médiatique et culturelle afin d'influencer les masses, la manipulation mentale étant suggérée ou communiquée symboliquement dans de nombreuses œuvres en particulier au cinéma et dans les clips musicaux qui agiraient comme préparation ou acclimatation des masses à la manipulation mentale au profit d'une petite élite sans scrupule.
Le projet MK-Ultra et la manipulation mentale sont souvent évoqués, plus ou moins volontairement, dans la culture populaire au moyen d'une symbolique récurrente et ésotérique qui, pour les initiés, permettrait de comprendre le fonctionnement de ces techniques
Une des matrices de cette symbolique se trouve dans certaines œuvres littéraires qui fournissent sources et références récurrentes : Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, Le magicien d'Oz, L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. Le point commun entre tous ces éléments est la dissociation psychologique du sujet, phénomène qui est à la base des recherches du projet MK-Ultra.
Parmi les symboles :
Le papillon, notamment l'espèce Monarque
Le pantin et ses ficelles, la poupée
Le miroir souvent brisé, lui-même porteur de la thématique de la mise en abîme
Les relations dominants-dominés en particulier sous la forme "jeune fille - hommes de l'ombre"
L'opposition entre deux mondes ou univers
L'œil unique, l'œil qui voit tout, le borgne.
La pyramide, le triangle
La série Stranger Things (2016) des frères Duffer évoque le projet MK-Ultra dans ses saisons 1 et 2 diffusées par Netflix. (2016)
Le proket MKULTRA de nos jours? Voir
Projet MKNAOMI
Projet MKOFTEN
Sidney Gottlieb
Manipulation mentale
Harcèlement électronique
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