Association des Amis du Vieux Huế

Association des Amis du Vieux Huế Diffusion de la culture vietnamienne. Préservation et conservation des monuments. L'Association des Amis du Vieux Hué fut créée en novembre 1913.

Elle se réunissait tous les mois au sein même de la Citadelle où elle s'y développa jusqu'à occuper plusieurs bâtiments (bibliothèque, musée, salle de réunion, etc.). L'Empereur Khai-Dinh en était l'un des présidents d'honneur. Dix-sept personnes assistèrent à la première réunion durant laquelle L. Dumoutier, administrateur des services civils et délégué auprès des ministères de la cour, fut élu Président de l'Association, A. Sallet, savant médecin des troupes coloniales, premier secrétaire et le père Leopold Cadière (1 869-1955), rédacteur du bulletin, poste qu'il occupa jusqu'en 1944. Les Amis du Vieux Hué n'ont jamais été bien nombreux: 429 membres en 1925, année où l'Association atteint son développement maximum. Elle regroupait essentiellement des fonctionnaires français et l'élite cultivée de la société vietnamienne d'alors (avec un pic à40 % en 1920): neuf membres vietnamiens sur dix appartenaient au mandarinat de la cour. Ces quelques lignes de présentation suffisent à mettre en évidence les liens étroits entre les Amis du Vieux Hué et la Cour impériale vietnamienne. L'Association était une petite association savante locale. En effet, il y avait autant de bulletins diffusés à l'extérieur qu'à l'intérieur même de la ville. De plus, sur un total d'environ 540 articles et notices, 93 % sont consacrés à Hué. Mais contrairement au rayonnement de l'association et à la faible diffusion de son bulletin (le maximum se situant autour de 600 exemplaires en 1925), il convient ici de louer la richesse et la diversité de ses centres d'intérêts. De janvier 1913 à juin 1944, l'on compte 123 volumes (121 livres) totalisant 12000 pages de texte, 3200 planches hors-texte et 800 gravures dans les textes. Le Bulletin des Amis du Vieux Hué visait un large public, désireux de s'informer sur les récentes découvertes scientifiques, les données du folklore, la vie quotidienne, les monuments, la religion, l'histoire, la géographie... aucun domaine n'échappe à la curiosité des auteurs. Citons le rédacteur du Bulletin, L. Cadière, qui qualifiant sa publication, ajoutait : "Le Bulletin n'est pas une publication de haute critique, mais plutôt un organe de vulgarisation".

04/05/2018

Ý kiến nói nếu lấy lý do Dinh Thượng Thơ “không là di tích” để phá bỏ thì cách quản lý di sản của TP.Hồ Chí Minh “có vấn đề nghiêm trọng.”

Nous remettons en ligne un lien pour accéder aux bulletins de l'Association des Amis du Vieux Huế :
23/01/2018

Nous remettons en ligne un lien pour accéder aux bulletins de l'Association des Amis du Vieux Huế :

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04/02/2017
Intéressante nouvelle : Héritage GO (http://www.heritagego.org) est un projet alternatif monté par des étudiants vietnam...
10/11/2016

Intéressante nouvelle : Héritage GO (http://www.heritagego.org) est un projet alternatif monté par des étudiants vietnamiens en architecture et en sciences sociales de Saïgon, passionnés par le patrimoine de leur ville.

Ce projet mélange éducation et jeu ("edutainment") pour faire découvrir un premier patrimoine aux Saïgonnais eux-mêmes, spécialement les jeunes, les étudiants. Ils mettent en place un concours au principe très simple :

1. les joueurs doivent se rendre sur le lieu du patrimoine
2. ils doivent prendre une photo (belle ou pas, peu importe) qu'ils téléchargeront sur le site Héritage GO
3. ils doivent répondre à une simple question (les réponses se trouvent dans la description de ce patrimoine sur le site Héritage GO)

Les photos sont vérifiées et, si elles ont été prises au bon endroit, les joueurs sont qualifiés. À la fin de la période du concours, s'étalant de mi-novembre à fin décembre, un gagnant sera sélectionné de façon aléatoire parmi les joueurs qualifiés. Il lui sera remis 8,000,000 VND.

Cela ne changera probablement pas grand chose à la destinée du patrimoine, notamment le Cercle Sportif Saïgonnais, mais au moins il ne sera plus vraiment inconnu aux Saïgonnais. Il faut espérer que les Saïgonnais regarderont différemment ce patrimoine les prochaines fois qu'ils passeront à côté. Faut aussi espérer que cette initiative soit poursuivie avec d'autres patrimoines en danger de la ville.

Liens:

• Page Facebook : https://www.facebook.com/HeritageGO

Discover heritage sites all around you with Héritage GO!

Aquarelle de Mme Jeanine LAQUINTINIE.
22/09/2016

Aquarelle de Mme Jeanine LAQUINTINIE.

Il y a 4 ans, nous commencions la traduction en langue vietnamienne des légendes des 5000 cartes postales du projet "L'I...
06/07/2016

Il y a 4 ans, nous commencions la traduction en langue vietnamienne des légendes des 5000 cartes postales du projet "L'Indochine Française 1884-1954". Le responsable des Classes Bilingues du Vietnam nous mettait en relation avec des volontaires vietnamiens amoureux de la langue française pour nous participer à cette mission.

Nous partageâmes entre nous un document Google Spreadsheet contenant les titres de toutes cartes postales et nous nous affairâmes tous les soirs à la traduction. Nous pouvions voir instantanément qui traduisait quoi. Nous avancions très rapidement. 1667 titres furent traduits en l'espace de quelques semaines seulement.

En Juin 2012, le président de notre association AAVH nous demandait d'arrêter la traduction, nous annonçant que Mme Hemmet du musée du quai Branly, d'autre part, prévoyait justement un travail franco-vietnamien sur une équipe de traducteurs des notices. Malheureusement il semblerait que ce travail ne fut finalement jamais achevé. Dommage car notre équipe de traducteurs volontaires avait été dissoute depuis.

Heureusement nous avions conservé tout notre travail de traduction, même si incomplet. Et nous sommes heureux aujourd'hui d'avoir intégrer ces traductions vietnamiennes dans notre plate-forme de cartes postales et photographies anciennes. Elles permettent aujourd'hui, aux locuteurs vietnamiens, de faire des recherches dans leur propre langue. La plate-forme, une fois son développement terminée, permettra aux utilisateurs de suggérer des traductions des titres et des notes dans n'importe quelle langue, ouvrant ainsi les cartes postales à d'autres locuteurs.

Nous remercions l'équipe des volontaires vietnamiens qui a participé à ce projet, et particulièrement les personnes suivantes :

• TRẦN Thùy Trâm: 517
• ĐỖ Hoàng Lan: 255
• NGUYỄN Thành Nhơn: 216
• TRẦN Thanh Khuyên: 153
• KIỀU Thu Hằng: 140
• TRẦN Thị Ngọc Lan: 106
• HỒ ĐỖ Quỳnh Phương: 64
• LÊ Diệu Quỳnh Mai: 64
• HỒ Châu Tài: 60
• TRẦN Khánh Ngân: 41
• HÀ Thúc Huân: 24
• NGUYỄN Hiếu Nhân: 20
• NGUYỄN Thị Thanh Trúc: 6
• TRẦN ĐỖ Minh Loan: 1

Ils sont évidemment référencés pour chacune de leur traduction.

P.S. : en langue vietnamienne "góc nhìn từ trên không" signifie "vue aérienne". Il est possible de l'écrire avec ou sans accent :

http://demo.heobs.org/postcard/?q=góc+nhìn+từ+trên+không

ou

http://demo.heobs.org/postcard/?q=goc+nhin+tu+tren+khong

12/08/2014

D'anciens colons nous racontent leur vie dans l'Indochine sous occupation française, depuis les années 20 jusqu'en 1946, à la veille de la guerre de libérati...

02/08/2014

Xem Zing News - Người Pháp sưu tầm hơn 3000 bức ảnh về Việt Nam chất lượng HD, miễn phí, download Tin Tức - Sự Kiện Zing-News - Nguoi-Phap-suu-tam-hon-3000-buc-anh-ve-Viet-Nam vietsub.

Plusieurs personnes m'ont demandé comment se procurer le CD ROM du Bulletin des Amis du Vieux Huế. À ma connaissance, ce...
09/07/2013

Plusieurs personnes m'ont demandé comment se procurer le CD ROM du Bulletin des Amis du Vieux Huế. À ma connaissance, ce CD ROM n'est plus diffusé. Le plus simple est encore de télécharger son contenu via le lien suivant : https://www.dropbox.com/sh/c5byjh0mfs9vomd/KTjlEeFgB7

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21/02/2013

Georges Dioque, Félix Dioque (1880-1948), un colonial. Six ans en Guinée… quarante ans en Indochine de 1898 à 1946, Gap : Louis Jean imprimeur, publié sous les auspices de la Société d’Études des Hautes-Alpes, 2008, 448 p.


"Félix Dioque (1880-1948) fut un personnage important de l’administration coloniale en Indochine ; il a vécu au Vietnam de 1906 à 1946 ; son petit-neveu nous en livre sa biographie, largement fondée sur des archives familiales privées, un travail qui peut intéresser à la fois les spécialistes du Vietnam et les spécialistes de la colonisation.

2Félix Dioque est issu d’une famille originaire des Hautes-Alpes marquée par les engagements pour la libre pensée, la maçonnerie et le socialisme. Aîné d’une famille de trois enfants, il interrompt ses études au décès de son père en 1894 et, suivant une tradition bien établie dans les régions montagneuses de la France méridionale au xixe siècle, il part chercher sinon la fortune, au moins un emploi, outre-mer. Le cas des Barcelonnette du Mexique occulte encore les courants migratoires alpins vers les colonies françaises et notamment vers l’Indochine, surtout après 1885, dont les frères Borel (de Saint-Julien en Beauchêne) fournissent un autre exemple. Félix Dioque quant à lui n’est pas regardant quant au choix de la destination : il part pour la Guinée pour le compte d’une entreprise marseillaise approchée grâce à ses relations familiales avant de postuler pour un poste administratif dans n’importe quelle colonie, qu’il tente d’obtenir, là encore, par le biais de ses relations politiques au Parlement (Clovis Hugues, Euzière, Girod, François Deloncle, Astier). Il est finalement nommé préposé des Douanes et Régies de l’Indochine en 1906 et occupe alors divers postes en Annam (il réside notamment dans la région de Qui Nhon au moment de la révolte dite « des cheveux coupés ») et gravit régulièrement les échelons, d’autant qu’il parle assez rapidement la langue vietnamienne. Dès le début des années 1920, tout en demeurant officiellement aux Douanes & Régies, il est chargé de tâches policières et finit par intégrer le service de la Sûreté en 1926, où sa carrière est encore plus brillante puisqu’il franchit six grades entre le 1er janvier 1926 et le 1er janvier 1935. Il participe à la destruction des principaux partis nationalistes vietnamiens dans les années 1930. La fin de la carrière de F. Dioque est très curieuse : mis à la retraite en 1936, maintenu en service à la demande du gouverneur général, de nouveau rappelé en Indochine en 1939 alors qu’il est en congé en métropole, il semble avoir été chargé de coordonner (ou de contrôler ?) les services policiers de l’Indochine du printemps 1940 au 9 mars 1945, mais à titre informel, ce qui fait qu’il n’apparaît pas dans les organigrammes et ne fut inquiété ni par les Japonais après le 9 mars, ni par la commission d’épuration après 1945. Il est rapatrié en 1947 et meurt l’année suivante.

3Comme toute trajectoire individuelle, celle de Félix Dioque présente des traits originaux : son évolution personnelle d’un républicanisme le plus militant dans les années 1890-1900 (dont il recueille sans nul doute les fruits dans les débuts de sa carrière) au monarchisme (après 1910, sous l’influence d’Henri de Monpezat) ne manque pas de faire sourire par exemple. Pour autant, sa carrière est assez typique de celle des fonctionnaires coloniaux de sa génération par l’importance des réseaux maçonniques ou par sa formation initiale relativement succincte (pas question d’École coloniale dont il brocarde les anciens élèves, ses concurrents directs : il n’est même pas bachelier). Pour cela, sa biographie est instructive pour les spécialistes de la colonisation : parmi d’autres détails, le récit des formalités courtelinesques qui suivent son débarquement à Saigon (page 193), celui des critiques subies de ses supérieurs parce qu’il étudie le vietnamien et que cela prend du temps sur son travail de bureau ou bien la façon dont il travaille d’arrache-pied pour son examen de vietnamien… tout en essayant d’approcher un des membres du jury rendent à merveille l’ambiance de l’époque, impossible à ressentir lorsqu’on se borne à la lecture des innombrables rapports produits par l’administration coloniale. Les lettres de Félix Dioque (à sa mère pour la plupart de celles dont les extraits nous sont ici proposés) donnent également bien des détails sur la vie quotidienne des Vietnamiens de l’époque et sur leurs réactions dans les années 1908-1910 : la source est extérieure bien sûr, mais Félix Dioque parlait leur langue et vivait dans des postes isolés de l’Annam, ce qui rend le témoignage précieux, d’autant qu’il adopte un ton très libre. De ce point de vue, la partie de la biographie consacrée aux années 1920 est sans doute moins originale : Félix Dioque écrivait moins semble-t-il et, vu le niveau de responsabilités politiques auquel il était parvenu, il pouvait probablement moins livrer de renseignements tirés de ses observations personnelles. Le biographe n’est pas en cause ici, mais la nature des sources, car on doit souligner le souci didactique de Georges Dioque : dans toute la première partie, les extraits de lettres privées sont notamment constamment mis en perspective en s’appuyant sur les travaux universitaires les plus récents. Même souci pour les années 1920-1940 : Georges Dioque a été jusqu’à étudier les plans de table des dîners donnés par Decoux (page 399) pour comprendre la position officieuse de son grand-oncle et il livre un témoignage inédit et rare sur l’ambiance à Hà Nội après le 9 mars par un fonctionnaire français requis à son poste et pouvant donc circuler dans la ville. Cependant, pour les années 1925-1945, les pièces originales reproduites sont plus souvent des rapports administratifs (ce qui ne manque pas d’intérêt pour les non spécialistes, même si les historiens connaissent ces pièces) que des lettres privées.

4Une des difficultés des historiens travaillant sur l’histoire du Việt Nam à l’époque coloniale est la surabondance de sources administratives dont il est bien difficile de se dégager : on ne saurait donc trop encourager l’édition de tels témoignages privés, vietnamiens comme français qui permettent de relativiser les rapports officiels."

[Gilles de Gantès, « Félix Dioque (1880-1948), un colonial. Six ans en Guinée… quarante ans en Indochine de 1898 à 1946, Georges Dioque », Moussons [En ligne], 13-14 | 2009, mis en ligne le 13 juillet 2012, consulté le 19 février 2013. URL : http://moussons.revues.org/1131]

Félix Dioque (1880-1948) fut un personnage important de l’administration coloniale en Indochine ; il a vécu au Vietnam de 1906 à 1946 ; son petit-neveu nous en livre sa biographie, largement fondée sur des archives familiales privées, un travail qui peut intéresser à la fois les spécialistes du Viet...

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