09/11/2025
Le côlon nerveux (ou syndrome de l’intestin irritable) dépend fortement de la relation entre le cerveau et l’intestin. Lorsqu’on est stressé, l’axe cerveau-intestins est activé : hormones de stress comme le cortisol et l’adrénaline, perturbation du système nerveux autonome, qui régule la digestion. Ces déséquilibres entraînent une motricité intestinale anormale (ralentie ou au contraire trop rapide), une sensibilité accrue des nerfs de l’intestin, et une altération de la barrière intestinale.
Par ailleurs, le stress modifie la composition de la flore intestinale (le microbiote), favorisant ce qu’on appelle une dysbiose, et peut induire une inflammation de bas grade. Cette inflammation et ce déséquilibre microbien aggravent notamment les ballonnements, les douleurs, le transit fluctuant (alternance constipation / diarrhée).
Enfin, l’effet du stress est souvent amplifié par un cercle viscieux : plus les symptômes apparaissent, plus le stress augmente (peur, inconfort, perturbation du quotidien), et ce stress nouveau aggrave encore les symptômes digestifs. Cela fait que pour vivre mieux avec le côlon nerveux, il est essentiel non seulement de traiter les symptômes physiques, mais aussi de prendre en charge le stress (techniques de relaxation, soutien psychologique, hygiène de vie) pour rompre ce cycle.