01/10/2022
🚨 Jour noir pour les animaux marins, le climat et notre avenir.
On s’est battus jusqu’au bout.
On a fait tout ce qu’on a pu.
Mais ça n’a pas suffi : malgré la vague citoyenne, la France s’est entêtée à défendre une technique de pêche dévastatrice, la senne démersale, contre la demande unanime des pêcheurs français, de centaines de milliers de citoyens et de 143 députés.
C’est une honte.
Et une trahison.
Une trahison aux intérêts de la nation. Une trahison aux promesses faites à la jeunesse sur le climat. Un « accord sale » – un « dirty deal » – dont la France a l’habitude à Bruxelles.
Hier soir, lors de la réunion de trilogue qui s’est conclue au Conseil de l’UE à Bruxelles, la France s’est entêtée à défendre la senne démersale.
L’interdiction de la senne démersale était une mesure indispensable et très attendue par les pêcheurs côtiers face à l’urgence de sauvegarder les ressources marines et leur fragile équilibre économique.
Le gouvernement Macron a choisi de passer en force et de vendre notre littoral ainsi que les entreprises familiales des patrons pêcheurs côtiers à l’appétit vorace des flottes industrielles néerlandaises, impliquées de façon récurrente dans des affaires de fraudes, de corruption et de pêche illégale
Hier, une enquête néerlandaise a révélé la nature frauduleuse des navires industriels aux Pays-Bas.
La fraude peut rapporter 500 000 € par an et par navire. "Certains pêcheurs sont même sensibles au crime organisé et impliqués dans le trafic de drogue".
La France a donc choisi de soutenir une pêche industrielle aux pratiques mafieuses au détriment de pêcheurs côtiers traditionnels, ancrés sur les territoires de génération en génération.
Le gouvernement Macron ne s’est pas contenté de trahir les citoyens et les pêcheurs côtiers, il a activement pris la défense des prédateurs industriels en utilisant des arguments mensongers comme le fait que l’interdiction de la senne démersale mettrait en péril toute la politique commune de la pêche.
Le Secrétaire d’État à la Mer Hervé Berville s’est même impliqué personnellement pour amoindrir et dissuader la mobilisation des parlementaires contre cette méthode de pêche désastreuse.
Chaque déni démocratique, chaque abandon des petits métiers, chaque coup porté au climat, chaque mépris pour la volonté citoyenne creusent le sillon d’une amertume profonde et d’un sentiment d’impuissance qui nous font craindre le pire pour l’avenir de la République.
Vous nous connaissez : nous ne comptons pas en rester là.
Nous allons continuer à nous battre pied à pied contre les États anti-écologiques et les lobbies climaticides.
Merci pour votre confiance et votre fidélité. Le combat continue !
L’équipe de BLOOM