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Suturer ou non la plaie d'une morsure de chien ?!!✅✅✅✅✅❌❌✅✅✅✅✅La suture d'une morsure de chien est évaluée au cas par ca...
22/09/2025

Suturer ou non la plaie d'une morsure de chien ?!!

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La suture d'une morsure de chien est évaluée au cas par cas par un professionnel de santé pour équilibrer le bénéfice esthétique et le risque d'infection.
➡️ Une suture immédiate est généralement déconseillée pour les plaies profondes ou les morsures de plus de 12 à 24 heures, en particulier celles des mains et des pieds, qui sont plus à risque.
➡️ Cependant, une suture d'emblée peut être indiquée pour les morsures au visage ou les plaies non infectées datant de moins de 12 heures.

➡️ En l'absence de suture immédiate, une désinfection et un pansement sont posés, et la plaie peut être laissée ouverte pendant quelques jours avant une suture secondaire si aucune infection n'est constatée.

✅✅ Quand suture-t-on d'emblée ?

➡️ Plaies au visage : Pour des raisons esthétiques, les morsures au visage sont presque toujours suturées immédiatement.
➡️ Plaies non infectées et récentes : Si la plaie est superficielle, non surinfectée, et date de moins de 12 heures.
➡️ Morsures ne touchant ni les mains ni les pieds .

✅✅ Quand ne suture-t-on pas immédiatement ?

➡️ Plaies profondes ou délabrées : Elles présentent un haut risque d'infection.
➡️ Plaies anciennes : Plus de 12 heures (24 heures pour le visage).
➡️ Plaies aux mains et aux pieds : Ces zones ont un risque infectieux plus élevé.
➡️ Sujets fragiles : Les personnes immunodéprimées (diabète, cirrhose, etc.) ne bénéficient pas d'une suture immédiate.

✅✅ Que faire en cas de morsure ?

➡️ Nettoyer la plaie : Laver abondamment à l'eau et au savon.
➡️ Désinfecter : Appliquer un antiseptique comme la povidone iodée.
➡️ Consulter un médecin : Une consultation est indispensable pour évaluer la nécessité d'une suture, prescrire des antibiotiques préventifs si nécessaire, et gérer le risque de rage.
➡️ Surveiller la plaie : Vérifier l'apparition de signes d'infection comme le gonflement, la rougeur, la chaleur, la douleur, ou un écoulement de pus.

La rage .✅✅✅✅✅❌❌✅✅✅✅✅➡️➡️ La rage est une maladie infectieuse grave, causée par un virus (le virus rabique, de la famill...
22/09/2025

La rage .
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➡️➡️ La rage est une maladie infectieuse grave, causée par un virus (le virus rabique, de la famille des Lyssavirus).

👉 Points essentiels :

✅ Transmission : Elle se transmet surtout par la morsure ou la griffure d’un animal infecté (chien, chauve-souris, renard, etc.), car le virus est présent dans la salive.

✅ Cible : Le virus attaque le système nerveux, en particulier le cerveau.

✅ Symptômes : Après une période d’incubation (souvent quelques semaines), la personne peut présenter :

fièvre, maux de tête, malaise,

anxiété, agitation, hallucinations,

difficultés à avaler (hydrophobie = peur de l’eau),

paralysies progressives.

✅ Évolution : Une fois les symptômes apparus, la maladie est presque toujours mortelle.

✅ Prévention :

vaccination préventive (pour personnes à risque : vétérinaires, voyageurs dans zones endémiques),

vaccination d’urgence après une morsure suspecte (vaccin + immunoglobulines antirabiques).

➡️➡️ En résumé : la rage est une encéphalite virale mortelle, mais elle peut être évitée si l’on agit rapidement après l’exposition.

Pneumonies d’inhalation (PI). Recommandations 2025 SPILF avec la SFGG.✅✅✅✅❌❌✅✅✅✅ La pneumonie d'inhalation est une infec...
24/08/2025

Pneumonies d’inhalation (PI). Recommandations 2025 SPILF avec la SFGG.
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La pneumonie d'inhalation est une infection pulmonaire causée par l'inhalation accidentelle de sécrétions buccales, de contenu gastrique ou d'autres substances irritantes dans les voies aériennes inférieures, entraînant une inflammation des poumons.
Éléments pour le diagnostic
🛑 Une imagerie est recommandée, en priorité par scanner non injecté, à défaut par une échographie pulmonaire, en dernier choix, une radiographie
❌ Il n’est pas recommandé d’utiliser des marqueurs biologiques
❌ Il n’est pas recommandé d’utiliser un examen microbiologique systématique.
☑️ Un ECBC peut être fait en cas de choix d’une molécule active sur Pseudomonas aeruginosa (pour désescalade ultérieure)
🛑 Pneumonie grave = présence d’au moins un critère majeur ou de trois critères mineurs.
➡️➡️ Critères majeurs :
* choc septique,* détresse respiratoire nécessitant ventilation mécanique.
➡️➡️ Critères mineurs : FR ≥ 30/min,* PaO₂/FiO₂ ≤ 250, * infiltrats multilobaires, * confusion ou désorientation, * urée plasmatique ≥ 3,3 mmol/L, * leucopénie <
4000/mm³ (due à l’infection),* thrombopénie < 100 000/mm³, * hypothermie < 36°C, * hypotension nécessitant expansion volémique.

✅ Traitement probabiliste
Après une fausse route constatée : pas d’ATB. Surveillance clinique, et début ATB uniquement si critères de PI

➡️ 1er choix si PI: amoxicilline - ac. clavulanique 1g 3x/j, de préférence PO (IV si grave)
Si DFG 10-30 :1 g charge puis 0,5g 3x/j, DFG

Des recommandations spécifiques pour accompagner la vaccination en cas d'infection par le VIH.✅✅✅✅❌❌✅✅✅✅La Haute Autorit...
22/08/2025

Des recommandations spécifiques pour accompagner la vaccination en cas d'infection par le VIH.
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La Haute Autorité de santé (HAS) publie une recommandation de bonne pratique relative à la vaccination des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).

Elle s'adresse à tous les professionnels de santé prenant en charge ces patients et impliqués dans la vaccination, avec l'objectif de les accompagner dans la démarche vaccinale :

🛑 apporter une information aux PVVIH concernant les vaccinations recommandées, spécifiquement recommandées ou obligatoires (petite enfance) ;
🛑 mettre à jour leur statut vaccinal ;
🛑 connaître les indications et modalités des vaccinations chez les PVVIH.
Cette recommandation inclut toutes les populations de PVVIH (nourrissons, enfants, adultes et femmes enceintes). Pour chacune de ces trois populations, les auteurs décrivent les schémas d’administration et les indications vaccinales, en comparaison avec la stratégie applicable en population générale. Ils précisent les points de vigilance ou les éléments à contrôler avant de vacciner.

✅✅ Les éléments clés à retenir en fonction du type de vaccin
La première partie de la recommandation résume les spécificités de la sécurité et de la réponse immunitaire postvaccinale en fonction du type de vaccin :

☑️☑️ vaccins inertes :
🛑 ils peuvent être administrés quels que soient le taux de CD4, la charge virale VIH et le traitement antirétroviral,
🛑 néanmoins, la stratégie vaccinale peut être renforcée (rappels plus fréquents par exemple) chez les PVVIH non contrôlées sur le plan immunologique. Par exemple, un rappel de la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche est recommandé à 25 ans puis tous les 10 ans, soit à intervalle plus court qu’en population générale. De même, la vaccination contre les infections invasives à méningocoques B et ACWY est recommandée chez tous les adultes vivant avec le VIH (VVIH) du fait d’un surrisque par rapport à la population générale ;

☑️☑️ vaccins vivants atténués :
🛑 ils sont contre-indiqués en cas de déficit immunitaire sévère chez :
* le nourrisson de moins de 12 mois : taux de CD4 < 25 %,
* l’enfant entre 12 et 35 mois : taux de CD4 < 20 %,
* l’enfant entre 36 et 59 mois : taux de CD4 < 15 %,
* l’enfant à partir de 5 ans et chez l’adulte : taux de CD4 < 200/µL.
🛑 la protection obtenue, de plus courte durée, peut nécessiter des rappels plus fréquents que chez la personne immunocompétente,

☑️☑️ les vaccins vivants bactériens atténués (BCG) sont contre-indiqués.

✅✅ Des précautions et des ajustements nécessaires
Chez l'adulte, la recommandation émise par la HAS porte sur les vaccinations suivantes :

* Covid-19
* diphtérie, tétanos,
* poliomyélite.
* coqueluche
* fièvre jaune
* grippe saisonnière
* infections invasives à Haemophilus influenzae b
* hépatite A
* hépatite B
* infections invasives à méningocoque
" infections à papillomavirus humains (HPV)
* infections à pneumocoque
* infection à virus respiratoire syncytial (VRS)
* Mpox
* oreillons, rougeole, rubéole
" varicelle
* zona
Pour la plupart de ces infections, la stratégie vaccinale recommandée chez les PVVIH est semblable à celle applicable en population générale, en tenant compte dans certains cas du taux de CD4 (rougeole/oreillon/rubéole par exemple, ou infections à pneumocoques).

Chez le nourrisson et l'enfant VVIH, la recommandation porte sur les mêmes vaccinations que chez l'adulte (sauf VRS, Mpox et zona), auxquelles s'ajoute la vaccination contre les infections à rotavirus.

Enfin, chez la femme enceinte VVIH, la recommandation décrit la stratégie applicable pour la vaccination contre la coqueluche, la Covid-19, la grippe saisonnière et l'infection à VRS. Pour les trois premières vaccinations, il n'y a pas de différence avec la stratégie recommandée en population générale.

La vaccination contre l’infection à VRS est recommandée chez la femme enceinte VVIH selon les mêmes modalités que celles chez la femme enceinte en population générale, sauf chez la femme enceinte VVIH ayant une charge virale non contrôlée et/ou des CD4 < 200/µL au moment de la campagne vaccinale. Chez ces dernières, pour la prévention de l'infection à VRS, il est recommandé de privilégier la stratégie d’immunisation du bébé par l’administration d’anticorps spécifiques à la naissance

Gale : toujours répéter le traitement après 8 à 15 jours.✅✅✅✅❌❌✅✅✅✅Ectoparasitose fréquente, la gale est de prise en cha...
22/08/2025

Gale : toujours répéter le traitement après 8 à 15 jours.
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Ectoparasitose fréquente, la gale est de prise en charge bien codifiée. Le patient et les cas contact doivent recevoir le même traitement en même temps, qui est systématiquement renouvelé après 8 à 15 jours..

✅ Devant quels signes cliniques évoquer le diagnostic ?

Le diagnostic de la gale est clinique.

La gale commune
Une gale commune doit être évoquée en cas de :

prurit généralisé à recrudescence nocturne ;
lésions cutanées non spécifiques liées au grattage (stries linéaires, excoriations, eczéma lichénifié, prurigo) ;
lésions spécifiques, inconstantes, mais de topographie évocatrice (espaces interdigitaux dorsaux, face antérieure des poignets, coudes, aisselles, fesses, organes génitaux, seins chez la femme, alors que le dos et le visage sont habituellement épargnés) :
sillons scabieux (cf. Illustration 1),
vésicules perlées à l’extrémité des sillons,
nodules scabieux (papulo-nodules violacés localisés aux organes génitaux, fesses et aisselles).
chancre scabieux chez l’homme.

✅ Traiter le patient et son entourage
Le traitement s’adresse à tous les sujets parasités et tous les sujets contact (même en l'absence de symptômes), selon les mêmes modalités.

Lorsqu'une gale survient en collectivité, la stratégie de prise en charge des sujets contact est décidée en fonction du nombre de cas et des formes cliniques.

➡️ L’objectif du traitement est :

☑️ l’élimination du sarcopte ;
☑️ la prévention de la dissémination épidémique (identification et traitement des sujets contact) ;
☑️ la prévention des complications :

* surinfection cutanée bactérienne (gale impétiginisée), plus rarement infection staphylococcique ou streptococcique invasive,
* eczématisation liée au prurit persistant ou à l'application de topiques,
* persistance de nodules scabieux (possible pendant plusieurs mois, même après la guérison).
Toutes les personnes infectées et les sujets contact doivent recevoir le traitement en même temps, quitte à devoir le décaler de quelques jours.

De plus, il doit être systématiquement renouvelé chez tous les cas concernés, 8 à 15 jours après le premier traitement.

✅ Les grandes lignes du traitement

Dans la gale commune, hors personnes de moins de 15 kg et femmes enceintes ou allaitantes , il peut être fait appel à un traitement topique (benzoate de benzyle 10 % ou perméthrine 5 %) ou oral par ivermectine.

il n'y a, à ce jour, pas de niveau de preuve suffisant pour recommander l’un ou l’autre. Toutefois, l’ivermectine est préférée chez les patients à risque de mauvaise compliance ou de mauvaise tolérance au traitement local, chez ceux ayant une gale impétiginisée ou eczématisée, chez les sujets âgés et en contexte épidémique.

En cas de gale profuse, la prise en charge associe traitement oral et local à J0, renouvelé entre J8 et J15, puis, si nécessaire, jusqu'à guérison.

En cas de gale hyperkératosique (ou croûteuse), la prise en charge associe également traitement local et oral :

traitement local quotidien pendant 7 jours, puis 2 fois par semaine jusqu'à guérison ;
traitement oral à J1, J2, J8 puis, dans les formes sévères, répété à J9, J15, J22 et J29.
Un agent kératolytique (vaseline salicylée 10 %) peut être ajouté, à raison d’une application par jour sur les zones hyperkératosiques (en limitant à moins de 10 % de la surface cutanée totale) jusqu'à disparition de l'hyperkératose.

Parallèlement, la désinfestation de l’environnement est indispensable pour éviter un échec thérapeutique. Elle se fonde sur le lavage à 60 °C, un traitement par acaricide ou la mise en quarantaine du linge et de la literie, et sur l’aspiration et la pulvérisation d'acaricide sur les surfaces selon des modalités qui varient en fonction des situations (collectivité ou non, type de gale...)

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