16/05/2023
Bonjour à toutes et à tous.
Aujourd'hui j'aimerai vous dire un mot sur la dépression et ce que vous avez à gagner, à changer votre point de vue sur la situation. Cela, j'en suis vous rapprochera d'une solution.
Je sais ce que vous aller me dire:
"La dépression c'est un calvaire j'aimerai vite en sortir, et que tout redevienne comme avant, quand j'étais heureux(se) comme un enfant ! "
Je vous comprends, soyez-en sûr.
Après être sorti de dépression, j'ai regardé cette épreuve en prennant du recul, et certaines choses me sont apparues.
J'ai eu l'intuition que la dépression et le mal être qui l'accompagne sont en fait un signal que nous nous éloignons de notre vertu.
Qu'est-ce qui me fait défaut ? Me direz-vous.
Ces maux semblent signaler que nous ne sommes pas alignés, avec nous-même, dans notre vie quotidienne. Qu'à certains niveaux nous faisons défaut. Et tant que nous n'aurons pas corrigé cela il y a peu de chance que le mal-être nous quitte. Si l'on est moins heureux, et que notre corps libère moins d'hormones du bien-être la solution ne semble pas dans la malette (du pharmacien.).
Alors que faire ? Commencez par vous poser. Reconnaissez que vous souffrez, puis acceptez. Une fois au calme vous pouvez réflechir à ce qui ne va pas. Le calme ammène la clareté à la pensée puis des solutions pertinentes émergent. Parfois, on sait instinctivement ce qui ne va pas, ce qu'on doit corriger. Parfois on est dépassé et le recours à une personne de confiance est justifié. Vous pouvez ensuite agir et mettre en place des actions qui vous feront retrouver le sourire. Patience. Toujours agir dans la bienveillance vis à vis de soi-même, comme si on voulait aider un enfant.
Quand j'y pense, la dépression m'a poussé à m'intéresser à moi-même. J'ai oublié tous mes problèmes. Porté par l'aventure d'une vie dédié à la santé, à la recherche de sens, à la nature. Ma vie a été plus belle et intense, je peux même dire que j'ai vécu les plus beaux moments de mon existence en traversant cette tempête.
Sans cette épreuve, jamais je n'aurai pu évoluer. Je serai resté comme un vieil avion rouillé, sur le tarmac, impossible à faire décoller.
Notre ego s'accroche mais la vie nous pousse de l'avant, au changement, nous pousse à lâcher, nos disques rayés. A devenir un être humain qui s'assume émotionellement, capable de bonté, d'être aimant d'aider ses semblables sans attentes, pour qu'eux aussi soient un peu plus heureux. Nous avons tous perdus des êtres chers (décès ou séparations) et dans ces moments, nous souffrons dans nos chairs, la perte de ces être qui étaient pour un instant, des parts de notre personnalité. Ils nous ont quitté, et pourtant nous sommes toujours là forts de nouveaux comportements.
Ce que je veux dire c'est, ayez le courage de quitter votre vieux "soi" qui souffre de ne pas changer de rester bloqué. Essayez de vous apporter du nouveau, de la faicheur. La dépression est l'une des rares opportunité de changer, qui nous soit offert. Car qui ose changer sans qu'il ait à traverser un calvaire ?
